Allgemein

La Société suisse de la spondylarthrite ankylosante et Lucerne: un lien de tradition. Ce n’était pas la première fois que la SSSA organisait son assemblée des membres à Lucerne. Après 1979 – soit un an seulement après sa fondation – et 2011, c’était déjà la troisième fois que la rencontre avait lieu dans la «métropole de la Suisse centrale». Les participantes et participants à la 46^e Rencontre suisse de la spondylarthrite ont pu profiter non seulement du riche programme, mais aussi de la beauté et de la diversité que Lucerne a à offrir.

C’est en se référant à ce lien riche en traditions que la présidente de la SSSA, la P^re Karin Werner, a pu saluer les 170 personnes concernées et leurs proches à l’Université de Lucerne, où s’est déroulée la première partie de la rencontre de la spondylarthrite.

 «La SSSA encore plus importante à l’avenir»

Le «plus haut rhumatologue» de Suisse, le P^r Daniel Aeberli, a donné le coup d’envoi du programme varié. Il est président de la Société suisse de rhumatologie (SSR). Dans son exposé, il a montré où se situe la rhumatologie en Suisse par rapport à d’autres pays et ce qui la distingue particulièrement. Il a également fait le lien avec les patientes et patients, dont le public était en quelque sorte le représentant. En quelques brèves questions, il a entre autres demandé aux personnes concernées ayant fait le déplacement combien d’entre elles avaient un rhumatologue. C’était le cas de la plupart des personnes présentes dans la salle. Il voulait également savoir si elles étaient satisfaites de leur traitement, ce à quoi la grande majorité a répondu par l’affirmative. Des lacunes ont été constatées notamment en ce qui concerne le diagnostic, toujours trop tardif. Étant donné qu’au cours des prochaines années, le nombre de rhumatologues qui partiront à la retraite sera supérieur à celui des nouveaux admis, les organisations d’entraide telles que la SSSA auront selon le P^r Aeberli un rôle encore plus important à jouer à l’avenir.

Deux départs et un accueil au sein du comité

À la suite de l’exposé a eu lieu la 46^e assemblée générale des membres de la SSSA. À part les affaires ordinaires, l’assemblée de cette année a dû traiter plusieurs dossiers importants.

Le membre d’honneur Roland Brunner (2^e de dr.) a reçu un «Schnitzelbank» du groupe Blagèèri en guise d’adieu au comité.

Roland Brunner et Simon Grosswiler ont démissionné du comité. Roland Brunner a quitté le comité après 27 ans d’activité. Il a donc également quitté ses fonctions importantes de vice-président et de trésorier. De plus, il s’est engagé pendant de nombreuses années comme organisateur infatigable de manifestations de la SSSA dans toute la Suisse. Après avoir été officiellement remercié, Roland Brunner a été nommé membre d’honneur de la SSSA sous des applaudissements chaleureux.

Simon Grosswiler était membre du comité depuis 2019 et travaille désormais au bureau de la SSSA. À partir de janvier 2025, il reprendra la direction de la SSSA des mains de René Bräm, qui prendra sa retraite à l’été 2025.

Afin de conserver les compétences financières de Roland Brunner et Simon Grosswiler au sein du comité, le comité a proposé aux membres d’élire Patrick Kern comme nouveau membre du comité ainsi que comme nouveau trésorier et vice-président. Patrick Kern est titulaire d’un master en droit et d’un autre en économie et travaille comme avocat dans un cabinet à Zurich. Patrick Kern a été élu à l’unanimité au comité et tous les autres membres du comité ainsi que la présidente ont été confirmés pour deux années supplémentaires.

Croisière, Musée des transports et chorale de quartier

Après l’assemblée des membres, les participantes et participants se sont rendus en bateau de l’Université de Lucerne à l’autre rive du lac des Quatre-Cantons. Là, une visite guidée passionnante des halls d’exposition les attendait au Musée des transports de Lucerne.

Après une journée riche en informations et en impressions intéressantes, les personnes participantes ont pu poursuivre leurs échanges autour d’un apéritif et d’un repas du soir au Musée des transports de Lucerne et se laisser divertir par la prestation de la chorale «Quartierchörli Bösfeld-Kapf». Le dimanche, les participantes et participants ont fait une randonnée le long du lac des Quatre-Cantons depuis le fameux Pont de la Chapelle. Le brunch qui a suivi a été l’occasion de prolonger les discussions autour de toutes sortes de délices. Les personnes participantes ont profité de l’occasion pour nouer de nouveaux contacts et approfondir les amitiés existantes avant de prendre le chemin du retour aux quatre coins de la Suisse.

La 47^e Rencontre suisse de la spondylarthrite ankylosante aura lieu le 24 mai 2025 à Zurich.

Le «plus haut rhumatologue» de Suisse, le P^r Daniel Aeberli, a donné des informations sur la situation de la rhumatologie dans notre pays.

Patrick Kern a été élu à l’unanimité comme nouveau membre du comité.

Cet article a été publié pour la première fois dans la revue «vertical» No 101.

Souhaitez-vous avoir le journal d’entraînement «Trainingslog» toujours à portée de main sur votre smartphone ou votre tablette? C’est très simple grâce à l’application web qui peut être reliée à votre écran d’accueil. Il vous suffit de suivre ces étapes:  

Pour Android et Tablets

• Visitez le site web www.log.rheumafit.ch avec un smartphone ou une tablette Android. 
• Cliquez sur le menu à trois points en haut à droite et sélectionnez «Installer l’application». 
• Cliquez sur «Installer». 
• L’icône du journal d’entraînement apparaît maintenant sur votre écran d’accueil et celui-ci peut être ouvert à tout moment. 

Pour iPhones et iPads 

• Visitez le site web www.log.rheumafit.ch avec un iPhone ou un iPad. 
• Cliquez sur l’icône «Sur l’écran d’accueil» en bas et sélectionnez «Vers l’écran d’accueil». 
• Cliquez sur «Ajouter». 
• L’icône du journal d’entraînement apparaît maintenant sur votre écran d’accueil et celui-ci peut être ouvert à tout moment. 

Plus d’informations sur le journal d’entraînement

Monsieur Staub, qu’est-ce qui vous a incité à commencer le Taiji?

Ma première expérience du Taiji a eu lieu lors d’une manifestation de la Société de la spondylarthrite à Bad Zurzach sur le thème de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Un physiothérapeute nous a fait découvrir les «Cinq éléments», une forme légère et ludique de Taiji. J’ai ensuite rejoint une école de Taiji à Zurich, où je pratique depuis le Taiji et le Qi Gong en groupe une fois par semaine. Avant cela, je faisais de la gymnastique Bechterew et du sport. Il ne me serait jamais venu à l’esprit de commencer le Taiji.

Recommandez-vous aux personnes intéressées de suivre un cours au début?

Oui. Car je pense qu’il est difficile d’apprendre le Taiji par soi-même. C’est un principe de mouvement complètement différent, il faut du temps pour s’y habituer. Cela nécessite beaucoup de patience, de persévérance et d’obstination jusqu’à ce qu’on puisse faire les exercices tout seul. Je fréquente toujours un cours chaque semaine et je m’entraîne en plus à la maison trois à quatre fois par semaine.

Pourquoi avez-vous continué?

Le Taiji est une pratique de mouvement complexe qu’on ne peut apprendre que si l’on s’exerce régulièrement pendant de nombreuses années. Mais la persévérance est richement récompensée. Après entretemps 24 ans de pratique du Taiji, je peux encore en apprendre davantage, ce qui me procure du plaisir, car j’aime apprendre. On apprend une séquence de mouvements, ce qu’on appelle une forme, que l’on maîtrise assez bien après quelques années. On peut alors se tourner davantage vers la perception intérieure et enfin initier et contrôler les mouvements mentalement. Les mouvements souples, détendus et droits que l’on recherche dans le Taiji sont très bénéfiques.

Quels effets cela a-t-il sur votre spondylarthrite? Et à quoi devraient veiller les personnes atteintes de spondylarthrite?

De nombreuses personnes atteintes de spondylarthrite ont l’impression d’être enfermées dans une sorte de carapace. Le Taiji peut être un moyen de s’assouplir à nouveau et de retrouver cette qualité de bien-être. Cependant, tous ceux qui le souhaitent ne peuvent pas suivre cette voie. Les personnes étant déjà fortement raidies peuvent au mieux gérer des exercices de Qi Gong plus simples. Celles qui sont encore mobiles et qui maîtrisent les douleurs peuvent faire un essai. Chaque personne découvrira bientôt si le Taiji lui procure autant de plaisir qu’un engagement à long terme en vaut la peine. Il est nécessaire de pratiquer régulièrement en plus des cours collectifs, ce qui nécessite un espace suffisant à la maison ou l’accès à une salle d’entraînement. On peut aussi s’entraîner à l’extérieur, bien sûr.

Pouvez-vous également vous entraîner lors de douleurs?

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s’entraîner quand on a de fortes douleurs. Chez moi, cependant, les crises de douleur sont devenues moins fréquentes, peut-être notamment grâce à ma pratique du Taiji.

Merci beaucoup de cet entretien.

Cet article a été publié pour la première fois dans la revue «vertical» No 90/novembre 2021.

En complément idéal des thérapies de groupe, vous pouvez accéder par voie numérique aux vidéos d’exercices de www.Rheumafit.ch et au cours en ligne nouvellement conçu.

Contenus du cours en ligne

• Exercices guidés visuellement et acoustiquement par un physiothérapeute
• Durée d’une unité d’entraînement: environ 30 minutes
• Domaines thématiques: mobilité, force et coordination. Différentes priorités sont définies par vidéo.
• Chaque semaine, une nouvelle vidéo est publiée, qui est ensuite disponible pendant une semaine.
• Langue: français
• Disponible via le site web bechterew.ch (espace membre)