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La spondylarthrite ankylosante n’entraîne pas en soi un risque accru d’infection par le coronavirus. Les thérapies immunosuppressives, souvent utilisées lors de cette maladie, en revanche si. Car même si la vaccination contre le coronavirus a été un grand soulagement, des chercheuses et chercheurs suisses ont pu montrer que les personnes concernées sous traitements biologiques produisent nettement moins d’anticorps.

Le Centre de rhumatologie expérimentale de l’Hôpital universitaire de Zurich a organisé une journée portes ouvertes. L’objectif était de donner aux personnes concernées un aperçu du travail des chercheuses et chercheurs. Et de les convaincre de s’engager dans une collaboration à long terme. Car aussi bien les chercheuses et chercheurs que les personnes concernées ont besoin les uns des autres.

Pr Adrian Ciurea répond à des questions concernant l’étude.

À l’approche de l’hiver, la vitamine D lors de la spondylarthrite revient au centre de l’attention, car cette vitamine essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles est produite en grande partie par la peau sous l’effet du rayonnement solaire. De nombreuses personnes souffrent donc surtout en hiver d’une carence en vitamine D. Une étude vient de montrer pour la première fois que cela peut être particulièrement dangereux pour les personnes atteintes de spondylarthrite. Il existe toutefois différentes possibilités de prévenir une carence ou de la compenser.

Le congrès annuel de la Ligue européenne contre le rhumatisme a également à nouveau pu être organisé cette année, et ce sous une forme hybride. Cela signifie qu’il a été possible d’y assister soit sur place à Copenhague soit de manière virtuelle. Des chercheuses et chercheurs de renom – entre autres aussi de Suisse – ont présenté de nouvelles connaissances sur la spondyloarthrite axiale (axSpA).

Les troubles du sommeil et la fatigue chronique sont fréquents chez les personnes atteintes de spondylarthrite. Dans cette étude, un patient sur cinq a signalé des insomnies modérées à sévères. Les patients dont la maladie était mal contrôlée étaient plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil.

Exposé de PD Dr Michael Nissen à l’occasion de la Rencontre suisse de la spondylarthrite du 7 mai 2022 à l’Université de Genève.

Dre Marion Pons de l’Hôpital Cochin à Paris et ses coauteurs à Paris et à Tours, France, ont analysé les données d’une étude précédente dans le but de comprendre ce qui détermine l’évolution d’une grossesse dans un stade précoce de la spondyloarthrite axiale. Ils se sont également penchés sur l’influence des médicaments.

La fibrillation auriculaire est l’arythmie cardiaque la plus courante et peut entraîner des accidents vasculaires cérébraux et une mort cardiaque subite. En s’appuyant sur cinq études, des chercheurs ont examiné si les patients atteints de spondylarthrite ankylosante ou d’une autre maladie rhumatismale inflammatoire pouvaient présenter un risque accru de fibrillation auriculaire. Le risque était multiplié par près d’une fois et demie dans le cas des maladies préexistantes étudiées. Ces patients devraient être mieux informés sur la symptomatologie et la prévention.

Des chercheurs suisses ont examiné 53 patients atteints de rhumatisme sous traitement antirhumatismal modificateur de la maladie ainsi que 20 sujets témoins en bonne santé avant et après la vaccination contre le Covid-19 avec des vaccins à ARNm. Les taux d’anticorps contre le SARSCoV- 2 étaient significativement plus faibles chez les patients que dans le groupe témoin trois semaines après la première dose et deux semaines après la deuxième dose. Contrairement aux sujets témoins, la plupart des patients avaient besoin de la deuxième dose pour obtenir une protection vaccinale suffisante.