Thème: Diagnostic

Il ne se passe guère de jour sans qu’un nouveau titre ne fasse état d’un progrès révolutionnaire lié à l’intelligence artificielle (IA). Cela suscite des espoirs compréhensibles, y compris chez les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante. Il ne fait aucun doute que l’IA est entrée depuis longtemps dans la pratique et la recherche médicales. Mais comment peut-elle faire avancer le diagnostic, le traitement et la recherche sur la spondylarthrite à l’avenir? Et les espoirs sont-ils justifiés?

L’intelligence artificielle (IA) apporte-t-elle une percée dans le traitement de la spondylarthrite? Le rhumatologue et médecin-chef de la Clinique de rhumatologie de l’Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV), le Pr Thomas Hügle, a publié plusieurs études sur le sujet. Il y voit un grand potentiel.

Des méthodes de diagnostic améliorées aux approches thérapeutiques personnalisées, les possibilités offertes par l’IA semblent illimitées. Mais l’utilisation de l’IA en médecine comporte également des défis. Cet article donne un bref aperçu des domaines d’application possibles, de leurs chances et de leurs défis. Et il montre où la SSSA est déjà active dans ce domaine. (lg)

Cela fait maintenant plus de 50 ans que le lien entre le facteur héréditaire HLA-B27 et la spondylarthrite ankylosante – axSpA a été découvert. Même si la présence de ce gène ne suffit pas à établir un diagnostic, cette découverte a néanmoins constitué une étape importante vers une meilleure compréhension de l’hérédité de la spondylarthrite.

Les personnes concernées et leurs proches ont pu vivre deux journées variées et passionnantes lors de la 46e Rencontre suisse de la spondylarthrite ankylosante, qui s’est déroulée les 8 et 9 juin 2024 à Lucerne. À part un exposé intéressant du «plus haut rhumatologue» de Suisse, des affaires importantes ont été traitées lors de l’assemblée des membres. Et comme toujours, le programme-cadre attrayant a été l’occasion d’échanges et de convivialité.

Patrick Grossenbacher (31) de Melchnau BE a toujours été très sportif. Mais lorsqu’on lui a fait entrevoir une vie en fauteuil roulant lors du diagnostic de la spondylarthrite, il est devenu encore plus actif. Aujourd’hui, Patrick Grossenbacher maîtrise très bien la maladie en faisant beaucoup de sport. Il a découvert dans le triathlon un moyen idéal de réduire les douleurs. Lors de l’arrivée de sa première compétition, un autre grand changement s’est produit dans sa vie. (lg)

Nicola Häni (30) de Bâle est lui-même médecin en rhumatologie et partage volontiers ses propres expériences avec ses patients. Grâce à une thérapie biologique, il peut à nouveau faire régulièrement de la musculation et partir en randonnée avec des amis. Il peut également à nouveau s’adonner à sa grande passion, les voyages sur tous les continents.

Tanju Solinas (32) de Langnau am Albis ZH sillonnait autrefois toute la Suisse en tant que rappeur «Tumen». Aujourd’hui, il équilibre son quotidien entre travail, musculation et garde de ses chiens.

Souvent, «vertical» peut rapporter des histoires de réussite de personnes atteintes de spondylarthrite. Ceci en est une aussi – ainsi que sur le courage de prendre une décision raisonnable. Thierry Margadant de La-Chaux-de-Fonds avait prévu de faire une randonnée
de plusieurs jours pour son 50e anniversaire. Le temps et les douleurs ont toutefois eu raison de son projet. Mais son rêve deviendra certainement réalité un jour.

Joanie Schubert (36) de Neuchâtel n’a pas renoncé à avoir une vie de famille, bien qu’elle ait été accompagnée toute sa vie par des problèmes de santé. Le quotidien avec ses quatre enfants, un emploi à temps partiel et des rendez-vous médicaux ne fonctionne que grâce à beaucoup d’optimisme, de sens de l’organisation et un certain dépassement de soi.