Les tissus du fascia sont un tissu conjonctif que l’on retrouve sur différentes structures du corps et qui enveloppe également le tissu musculaire. Des facteurs tels qu’un comportement de mouvement unilatéral ou de l’exercice physique insuffisant peuvent mener à des adhérences de ce tissu. Cela a entre autres une influence sur le fonctionnement de la musculature et favorise la production de substances inflammatoires, ce qui est particulièrement défavorable pour les personnes atteintes de spondylarthrite.
Avec la méthode Rolfing, ces adhérences et déséquilibres des fascias doivent être détachés. Pour ce faire, on exerce une pression sur les tissus. Le traitement peut être douloureux, surtout en présence d’une maladie rhumatismale. Avant le premier traitement chez une personne pratiquant le Rolfing, une première discussion doit avoir lieu. L’adéquation individuelle à la méthode ainsi que les perspectives de traitement sont alors discutées. De plus, il est conseillé de demander au thérapeute son expérience avec des patients souffrant de rhumatismes et de ne pas laisser le premier traitement avoir lieu pendant une poussée rhumatismale.
Un sujet important dans la méthode Rolfing est la posture, respectivement l’alignement corporel avec la gravité. Le travail conscient sur ce sujet avec des techniques manuelles dosées, comme avec la méthode Rolfing, peut aussi être efficace en cas de spondylarthrite ankylosante.
Lars Künzel, physiothérapeute diplômé, responsable d’équipe, RehaClinic Bad Zurzach
Cet article est tiré de la rubrique «l’avis du spécialiste» de la revue «vertical». Devenez membre vous aussi et recevez d’autres conseils précieux pour faire face à la spondylarthrite ankylosante.
