Revue «vertical»

La fatigue est omniprésente chez le spondylarthritique. C’est le symptôme le plus fréquent de la maladie après les douleurs et la raideur, et la recherche médicale a encore bien du pain sur la planche à son sujet

La thérapie de la spondylarthrite a fortement évolué ces dernières décennies et au fil des siècles. À bien des égards, le savoir d’antan a fait place à de nouvelles perspectives, ceci pour le grand bien des personnes touchées.

La douleur ne se mesure pas à la courbe de la température, elle est l’affaire de chacun. Les étas douloureux chroniques ont une influence néfaste sur la qualité de la vie et peuvent également induire des souffrances psychiques. Les spondylarthritiques ne connaissent que trop bien ce cercle vicieux.

De nombreux spondylarthritiques séjournent chaque année en centres de réadaptation. En raison de cette demande, l’offre de thérapie de ces centres suscite l’intérêt. Une enquête menée auprès de sept centres de réadaptation en Suisse et à l’étranger montre que les traitements proposés aux spondylarthritiques présentent de nombreuses similitudes. En même temps, chaque clinique a sa spécialité.

L’anti COX2 est aujourd’hui considéré comme étant un médicament important pour les spondylarthritiques. Lorsque cette nouvelle catégorie de médicaments est apparue, la presse a encensé cette «super aspirine». Revirement lorsqu’un rofécoxib (Vioxx®) a été retiré du marché en raison du risque d’événements cardiovasculaires. Depuis, le débat au sujet de ces médicaments n’a pas cessé.

L’activité physique régulière aide à maintenir voire, à améliorer la mobilité de la colonne vertébrale et des articulations. Le mouvement et le sport entretiennent et favorisent la vigueur, l’endurance, le maintien, la coordination et l’équilibre. Ils protègent en outre des maladies et améliorent le bien-être.

Le 5^ème symposium de la spondylarthrite ankylosante a connu un succès sans précédent. Il n’y avait plus un seul siège de libre parmi les 560 que compte le grand auditoire de l’Université de Zurich Irchel lorsque la présidente de la Société de la spondylarthrite, Christine Kaufmann, a déclaré ouverte la manifestation. Et plus de 100 médecins étaient réunis dans une salle proche pour un symposium de formation continue.

Nous vous proposons deux méthodes de traitement parmi les «thérapies douces» qui ont quelque chose en commun: elles ne requièrent aucune participation contraignante du patient. Mieux, il s’agit de laisser faire.
Ces méthodes n’en sont pour autant pas moins efficaces.

Les accidents sont toujours des situations de crise dont les circonstances peuvent être aggravantes pour le patient souffrant de spondylarthrite. Dans son article, le Dr Siegfried Seidl de Salzbourg insiste sur le traitement d’urgence des patients souffrant de spondylarthrite; à quoi les médecins traitants doivent penser en cas de narcose ou de réanimation.

Wiebke Caesar-Kolling est physiothérapeute diplômée. Durant ses activités en clinique et en cabinets privés, elle a suivi une formation en thérapie manuelle, Bobath et drainage lymphatique. Depuis l’année passée, elle est également professeur de yoga. Depuis février 2005, elle dirige tous les lundis deux groupes Bechterew au centre de soins Käferberg, à Zurich.