En plus d’environ huit millions et demi d’humains, la Suisse compte environ un demi-million de chiens et même un million et demi de chats. Pour de nombreuses personnes atteintes de spondylarthrite, ils ne représentent pas seulement un passe-temps plaisant, et au fil des ans, ils sont considérés par beaucoup comme des membres de la famille à part entière. Les amis à quatre pattes sont des compagnons et des soutiens importants, en particulier pour les personnes qui vivent avec le défi d’une maladie rhumatismale chronique comme la spondylarthrite ankylosante. Les chiens et les chats ont bien sûr aussi leurs humeurs et leurs besoins et ne sont pas toujours d’humeur à faire des câlins et à jouer. Mais dans la plupart des cas, ils sont simplement là et heureux de la compagnie de leurs compagnons humains. Il n’est donc pas surprenant qu’aux environ deux millions de chiens et de chats mentionnés ci-dessus s’ajoutent dans ce pays encore des milliers d’autres animaux de compagnie fidèles tels que des hamsters, des canaris ou des poissons d’ornement. Et de nombreuses personnes en Suisse pratiquent également un passe-temps directement lié aux animaux, comme par exemple l’équitation.
Comme dans la médecine humaine, d’énormes progrès ont aussi été réalisés au niveau de la médecine vétérinaire au cours des dernières décennies. Il est étonnant de voir combien d’études scientifiques ont traité le sujet des rhumatismes chez les animaux. On trouve à la fois des publications plus anciennes qui traitent de découvertes archéologiques d’animaux présentant les caractéristiques typiques de la spondylarthrite ankylosante, ainsi que des publications plus récentes qui utilisent des méthodes plus nouvelles pour étudier la fréquence d’ossifications par exemple chez différentes races de chiens. Et en faisant des recherches sur Internet, on tombe sur un grand nombre d’articles de conseils à l’intention des maîtres et maîtresses inquiets provenant de cabinets vétérinaires.